Allons-nous vers une révolution ?

Allons-nous vers une révolution ?

À la télévision, à la radio, dans les journaux et autour d’un repas familial, on entend parler de négociation partout.

L’histoire se répète

Que se passe-t-il ?

Plusieurs des négociations actuelles n’avancent pas, des lockouts perdurent depuis trop longtemps et d’autres pointent à l’horizon. Peu importe le type de conflit de travail, ceux-ci font mal à plusieurs personnes et quelque peu aux entreprises concernées.

Nous connaissons tous quelqu’un touché, de près ou de loin, par un conflit de travail.

Beaucoup l’ignorent, mais il est impossible de juger à qui la faute lorsque survient un conflit, il faut être à l’interne pour bien le percevoir. De l’externe, nous sommes que des « gérants d’estrade » et nous ne pouvons que spéculer.

 

Un des problèmes majeurs, dans les négociations en relation de travail, est l’être humain lui-même…

Rôles des gestionnaires…

Encore plus, quand une négociation n’est pas dirigée par ceux qui vont vivre les résultats directement. C’est le cas par exemple des grandes entreprises qui délèguent de grands objectifs et les résultats voulus à une direction locale, sans qu’eux n’aient vraiment le contrôle, qu’ils n’ont pas « de corde » comme on dit communément.

Ont vie le même problème dans les entreprises se regroupe pour faire diriger leurs négociations par des « spécialistes » de tout acabit.

Les particularités de chaque entreprise ne peuvent être bien représentées que par ceux qui les vivent. Se faire aider par des « pros » oui, mais il y a des différences entre se faire aider et les laisser diriger votre négociation.

Contrairement à un vendeur, la négociation se doit d’aboutir. L’entreprise et ses travailleurs, ou syndicat, sont condamnés à s’entendre, car après ils doivent continuer de vivre ensemble. Beaucoup d’entreprises et de syndicats ont compris au fil du temps, que de trop vouloir être gagnant et « faire mal » à l’autre était négatif et qu’un jour ou l’autre ça leur revenait en pleine face.

Mais force est de constater que beaucoup d’autres ne l’ont pas encore compris. Pour différentes raisons, de philosophie mondiale différente, fausse croyances, nouveaux propriétaires, entêtement et j’en passe.

Conflit de travail

Qu’est-ce qui mène au conflit ?

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Des demandes exagérées, mais historiquement, ces demandes proviennent surtout de la partie patronale. Rarement un groupe d’employés vont se rendent jusqu’au conflit dû à une de leur demande que leur employeur refuse. À moins que celle-ci soit très bien légitimée.

Par exemple une hausse de salaire plus élevé que l’inflation dû à quelques années passées où ils auraient subi un gel.

Les demandes qui causent le plus grand nombre de conflits sont liées au salaire, ou ce qui compose celui-ci, par la suite viennent la sous-traitance et toutes les demandes possibles de concessions.

Il faut bien comprendre qu’au Québec, une fois la convention collective de travail échue, il y a ce qu’on appelle le maintien des conditions de travail.

Vous ne recommencez pas à zéro, mais vous partez de ce qui existait. Soit pour l’améliorer, si tout va bien, ou pour diminuer les conditions de travail, si l’employeur est en demande.

Normalement, il est toujours possible de satisfaire chacune des parties. Même dans les demandes de l’employeur, il est possible de ressortir du positif pour les travailleurs. Mais il y a des cas « extrêmes » où tous comprendront qu’il y a peu de possibilités d’entente.

communication-patternPar exemple un employeur qui veut remplacer ces propres employés par des sous-traitants pour diminuer ses coûts. Demander à un groupe de travailleurs d’éliminer leurs emplois est assez extrême. De même que de diminuer grandement les conditions de travail, salaire, régime de pension, horaire de travail particulier.

Des demandes de ce genre sont limites, si en plus l’entreprise en demande n’est pas en difficulté c’est encore plus difficile à accepter.

Dans « le jeu de la négociation », il y a tellement d’éléments qui peuvent être en causes que de porter un jugement sur l’une ou l’autre des parties de l’extérieur ne fait qu’embrouiller le tout.

La communication

Le point le plus important est la communication, mais dans le déroulement, l’émotion devient souvent très élevée et n’aide pas l’écoute et cette communication. Il faut savoir bien s’entourer, aller chercher le support de toutes les personnes qui peuvent nous apporter un petit quelque chose.

D’autres conflits pointent à l’horizon, au lieu de prendre parti pour l’un ou l’autre, faite plutôt en sorte que le rapport de force soit équilibré. Si deux parties négocient de bonne foi, il est toujours possible d’avoir une entente « gagnant-gagnant ».

Les conventions collectives existantes ont évoluées au fil du temps. À l’occasion favorable pour une partie et à d’autre occasion pour l’autre partie. Alors quand une des parties veut diminuer fortement le contenu de celle-ci, il est normal qu’un conflit apparaisse probable.

Il ne faut pas  seulement voir ses gains au lendemain de la négociation, mais à long terme, et ça pour les deux parties.

Soyez créatif !

 

Mario Jean

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