Re-penser le monde !

Re-penser le monde !

Vous n’êtes pas Dieu, mais disons que vous pourriez « recréer » une partie du fonctionnement de notre monde.

Votre objectif est d’installer une équité, où tous auraient les moyens de subvenir à leurs besoins et qu’ils pourraient aussi améliorer leurs conditions par leur travail.

Est-ce possible selon vous ?

 

Si je vous disais que ce moyen existe.

Obtenir un revenu décent pour tous, de diminuer de beaucoup la gestion gouvernementale et aussi les fraudes des différents régimes gouvernementaux.

Éliminer la pauvreté.

Augmenter la richesse collective, de permettre à tous les citoyens de faire le travail qu’ils désirent réellement, sans penser seulement à savoir si le salaire obtenu sera suffisant pour vivre…

Ce moyen est le « Revenu de Citoyenneté ».

 

En avez-vous déjà entendu parler ? Sinon c’est assez normal, plusieurs personnes bien placées en ont pourtant parlé régulièrement.

Mais ont dirais qu’à chaque fois d’autres personnes plus influentes enterrent cette idée tellement rapidement qu’elle n’a pas le temps d’être discutée et débattue parmi la population.

Cette idée cadre directement avec mon article du blogue du point.ca « Action – Réaction ou agir différemment» de juillet 2015. (Voir ici).

Cartonn partageEn résumé, le revenu de citoyenneté est un revenu payé par l’état, le pays ou la province, à chaque citoyen. Les précurseurs de cette idée proposent que chaque adulte ait un revenu qui lui permette de vivre, ou survivre, convenablement. Certains proposent aussi que dès la naissance il y ait un revenu de citoyen, moins élevé, et qu’une fois adultes, jusqu’à la mort tous aient ce revenu.

Attendez avant de détruire cette idée. Ouvrez un peu vos horizons, faite taire vos préjugés et n’ayez crainte ce n’est pas une idée d’extrême gauche. Plusieurs personnes, de droite ou de gauche aiment cette idée. Et à l’inverse plusieurs autres des « deux côtés » de l’aiment pas du tout.

Entre nous, c’est assez rare qu’une idée partage les deux extrêmes, juste pour ça vaudrait la peine qu’on la travaille beaucoup plus.

Je vous rassure tout de suite. Les spécialistes disent que le financement ne serait pas un problème. Puisqu’avec ce revenu tous les autres programmes disparaitraient, et avec les économies de gestion que ce principe causerait au gouvernement, il parait qu’il y aurait suffisamment d’argent pour ça. Après un tour rapide, je crois même que se serait payant, financièrement parlant pour nos gouvernements.

Et très payant en tant que société et encore plus pour le peuple.

 

Donnons-nous un exemple :

Voici quelques chiffres pour y voir plus clair.

Aujourd’hui, en 2015, au Québec, l’aide sociale donne entre 7 392$ et 11 244$ par année selon que vous être apte à l’emploi avec ou sans contrainte sévère.

Le salaire minimum est de 10.55$ de l’heure, donc 21 944$ par année pour quelqu’un qui ferait 40 heures semaines et 16 458$ si vous faite une moyenne de 30 heures.

L’assurance emploi vise à combler 55% de votre revenu pendant un maximum de 45 semaines. Le montant maximum actuel est de 27 248$ par année.

Une personne qui a travaillé toute sa vie pourrait obtenir un maximum de rente du Québec de 8 485.92$ à 60 ans (ici je ne tiens pas compte des dernières modifications qui viennent réduire encore ces rentes).

Vous recevrez aussi une rente de la sécurité de la vieillesse à 65 ans de 6 778.44$.

Le total de RRQ et SV donneraient un maximum de 15 264.36$.

Dû au fait que vous êtes à très faible revenu vous recevriez du supplément de revenu garantit. Donc une personne sans fonds de pension privé ou de REER recevrait un total de 21 708.48$ par année à 65 ans (cette estimation est pour une personne seule).

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Pourquoi tous ces montants ?

Pour vous démontrer ce qui existe déjà. La majorité de ces montants sont financés par différents systèmes, seule la RRQ est capitalisée à l’avance.

 

Donc le revenu de citoyen serait de combien ?

Nous laisserons les spécialistes calculer tout ça, mais il devrait satisfaire certains critères par exemple :

  • Ne pas être moindre que ce que reçoivent déjà les personnes qui sont sans travail depuis longtemps.
  • Être universelle, peu importe le revenu. (L’effet des tables d’impôts viendra compenser).
  • Être suffisant pour éliminer la pauvreté.
  • Être variable selon l’âge, plus faible avant l’âge adulte et versé au parent.
  • Versé à l’enfant rendu à un certain âge, par exemple 16 ans et augmenter pour l’âge de la retraite.

Il y aurait d’autres critères très certainement, mais ici mon objectif est de vous faire comprendre le principe.

Bien entendu des lois qui viendraient interdire aux entreprises de tenir compte de ce revenu pour établir les salaires et avantages de leurs employés.

Eh oui, il faut y penser, car certaines entreprises n’ont pas de scrupules !

Le seuil de « faible revenu » selon statistique Québec en 2011 était de 20 651$ pour une personne seule.

Imaginez, une personne au salaire minimum travail 40 heures pour 21 944$ par année.

Non, mais il serait temps qu’on s’occupe de nous un peu non ?

Donc pour alimenter nos discussions, supposons qu’aujourd’hui le revenu de citoyen serait de 1 850$ par mois, pour un total de 22 200$.

 

Ce montant donnerait plus que toutes les catégories de citoyens nommées plus haut. Il accorderait le montant minimum que les spécialistes établissent comme étant le seuil de pauvreté.

Rien, aucun autre gain, ne pourrait diminuer ce montant, comme déjà mentionné, c’est le jeu des impôts qui viendrait équilibrer le tout et permettre d’être équitable selon le revenu gagné.

 

Laissons les chiffres de côté maintenant, de bien meilleurs spécialistes, actuaires et autres s’en occuperont.

Regardons plutôt pourquoi.

Pourquoi prendre ce virage drastique dans nos manières de vivre et surtout de concevoir la distribution de la richesse.

Est-ce trop avant-gardiste de penser que nous pourrions faire ce virage ?

Non, cette idée est née bien avant les années 60. Plusieurs économistes dans beaucoup de pays en ont parlé ici et là. En approfondissant l’idée plus ou moins.

Au Québec, plusieurs en ont parlé aussi, dont quelqu’un que j’ai bien aimé rencontrer, M. Michel Chartrand (si vous voulez aller plus en profondeur, lire l’ouvrage : Manifeste pour un revenu de citoyenneté de Michel Chartrand et Michel Bernard)

 

Ce changement n’a pas eu lieu avant, beaucoup de voix se sont élevées contre. Certains disaient que ce système vient du communiste, que nous ne devions pas financer les pauvres, ou encore ceux qui ne veulent pas travailler, les paresseux et j’en passe.

D’autres encore disent qu’il y a du travail pour tous, qu’il suffit de sortir dehors frapper à quelques portes et voilà vous êtes embauchés…

 

Peut-être voilà quelques années, mais aujourd’hui à part les emplois qui rapportent à peine plus que le salaire minimum qui est sur le seuil de la pauvreté, ce type de travail ne permet à personne de vivre. Sauf si vous débutez dans votre vie.

Si on arrêtait de regarder seulement le côté négatif.

Un revenu minimum de citoyenneté apporterait quoi aux citoyens et au pays, ou la province ?

  • Chaque personne qui voudrait améliorer son sort irait travailler (car n’affecte pas son revenu de citoyen, sauf côté impôt, mais reste encore très avantageux).
  • Perdre son emploi fait encore mal, dû à la baisse de revenu bien sûr, mais aucun délai ni contrainte de paperasserie, le revenu de citoyen est là pour permettre de vivre.
  • Un accident de travail vous arrive, encore une fois la CSST vous refuse ou votre employeur conteste, vous pouvez vivre en attendant (au lieu de recevoir seulement 15 semaines d’assurance emploi et ensuite l’aide sociale).
  • Vous adorez travailler dans le domaine social, travailler pour des gens, mais ce type de travail n’est pas tellement valorisé côté salaire… Peu importe maintenant avec votre revenu de citoyen, le total vous permet de vivre comme vous le voulez (maintenant tous peuvent faire le travail qu’ils aiment sans contrainte de revenus).
  • Avec tous les programmes actuels, les frais de gestions de ceux-ci et les autres coûts qui diminueraient les spécialistes feraient en sorte que ce système soit à coûts nuls, ou mieux.
  • Les conjointes, et sûrement des conjoints aussi, qui acceptent de vivre en union (de faits ou matrimoniale) par crainte de l’inconnu économique, n’auraient plus ce fardeau (croyez-moi il en reste encore beaucoup).
  • C’est prouvé depuis longtemps, que des personnes pauvres coûtent plus cher en frais divers, comme la santé.
  • L’essor économique engendré par ce revenu apporterait aussi de nouveaux revenus au gouvernement.

Avec une analyse en profondeur, beaucoup d’autres avantages ressortiraient.

Ceux qui pensent immédiatement à plein de problématiques qui feraient en sorte que ce système ne serait pas fonctionnel, tel que;

Est-ce que les prisonniers aussi auraient ce revenu ?

Beaucoup de personnes aptes à travailler n’iront plus travailler.

Si plusieurs personnes vivent ensemble, auront-ils ce revenu aussi ?

Les enfants, les frais de garde, les à moi, à moi, à moi…

 

Arrêtez d’y penser, ce système change radicalement toutes les règles actuelles, donc il ne faut pas le mettre dans le contexte actuel.

Des ajustements et d’autres changements devront aussi être faits.

L’important est que le résultat impactera le citoyen de façon très positive.

 

monopoleRegardez la vérité en face. Depuis quelques années, aujourd’hui et dans les années à venir de grands changements sont en marche, et je ne parle pas du réchauffement de la planète.

Les entreprises deviennent de plus en plus grandes. Ils se rapprochent assez rapidement à des types d’entreprises qui détiennent un monopole.

Elles se modernisent, elles produisent beaucoup plus avec beaucoup moins de travailleurs.

Elles diminuent leurs coûts en créant plus d’emplois précaires que d’emplois de qualités. Ce qui concentre la richesse entre les actionnaires plutôt que de la répartir.

Cette richesse est justement de plus en plus concentrée sur quelques individus et l’écart entre eux et la classe moyenne s’agrandit énormément.

Si vous regardez la classe moyenne, vous allez constater qu’elle s’effrite. Les mieux rémunérés de cette classe subissent des baisses. Et quand ceux-ci ne seront plus là, ce sera le tour des suivants et ainsi de suite. Ceux qui les remplacent lorsqu’ils quittent le travaillent sont moins rémunéré si on tient compte des salaires et des avantages sociaux.

Donc si vous regardez la réalité actuelle et que vous la projetez dans un futur à court ou moyen terme, vous constaterez tout comme moi qu’il nous faut faire des changements.

Pas des changements conventionnels comme nos gouvernements nous ont habitués.

L’austérité, les coupures, les allongements de l’âge de la retraite, les hausses de taxes et d’impôts, NON.

Des changements en profondeurs qui viendront établir de nouvelles manières de penser, qui viendront permettre de passer au travers les bouleversements à venir au niveau économique et social.

Si rien n’est fait, ou encore pire, si nous faisons des changements de types conventionnels seulement, nous finirons comme la grenouille qui reste dans l’eau chaude, car vous augmentez la température lentement et qu’elle ne se rend pas compte qu’elle va mourir, car elle ne voit pas les minimes augmentations de température.

Vous devez éviter deux choses dans la vie.

  • Agir sans réfléchir.
  • Continuez de réfléchir sans agir.

Transformez-vous en extra terrestre !

Un petit truc pour vous aider à voir et concevoir de grands changements. Faites comme si vous veniez d’une autre planète, oubliez le fonctionnement actuel des humains.

Regardez le système économique. Reconstruisez-le pour qu’il serve à ce qu’il doit servir en premier, c’est-à-dire faire vivre l’humain.

Bonne réflexion !

 

Mario Jean

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