Salaire minimum et pauvreté
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Salaire minimum et pauvreté

Solutions de la pauvreté…

Encore ce sujet ?

Eh oui, et ce n’est pas fini. L’arrêt de la pauvreté ne se fait pas seulement en donnant à la solidarité internationale, mais aussi en débutant chez nous.

Car cette pauvreté existe bel et bien. La hausse du salaire minimum est un moyen pour ce faire. Mais enrayerons-nous cette pauvreté seulement avec ce moyen ?

Non, sûrement pas. La solution passe par la mise en place de plusieurs solutions et le salaire minimum fait partie de la trousse de soins pour que cette pauvreté disparaisse rapidement du Québec. Par le fait même permettrait un redémarrage de la croissance.

 

Ben oui, blabla bla, mais les solutions elles !

Vous voyez toute sorte d’articles passer, plusieurs nous donnent des données et des philosophies. Certains sont alarmistes et disent que la catastrophe arrivera.

Regardez toujours d’où viennent les commentaires négatifs ou alarmistes… à qui profitent-ils ?

Pour ce faire une idée réelle, il faut réussir à départager le vrai du faux, la propagande de la réalité que vivent plusieurs personnes.

Dans une situation « X » avant de débattre des sujets sur lesquels nous ne sommes pas d’accord, il est toujours plus efficace de se mettre d’accord sur certains faits. Deux principaux existent, soit le salaire minimum et le revenu minimum viable.

Le salaire minimum actuel, de 10,75$, donne un revenu annuel de 22 360.00$ pour un travailleur qui effectue 40 heures semaine.

Le salaire viable moyen, car il varie selon la situation familiale et le lieu de résidence, est de 15,10 $ en 2016.

 

Autres faits* que nous pourrions nous mettre d’accord ;

  • Plus de 25% des travailleurs font moins de 15 $ de l’heure.
  • 59% d’entre eux ont plus de 25 ans.
  • Plusieurs de ces travailleurs sont des étudiants, mais la majorité non.

 

Et les solutions ?

  • Hausser le salaire minimum rapidement à 15$ en est une.

Mais celle-ci ne doit pas être faite sans autre ajustement.

Par exemple un ajustement automatique pour les étudiants, sera que les systèmes de prêts et bourses pour leurs études pourraient compenser une partie de cette hausse. Ils auront des montants moindres, vu qu’ils réussissent à gagner plus de manière autonome, ce qui ajustera en partie ces gains.

Mais la PME, je dirais plutôt la TPE (très petite entreprise), car c’est plus la petite PME qui risque d’en souffrir.

Le gouvernement devrait donner des allègements fiscaux un peu plus généreux à certains types d’entreprises pour compenser en partie cette hausse.

Ces allègements ne diminueront pas les revenus du gouvernement si les calculs sont bien faits. Vous haussez le salaire minimum de 39%, cet argent se retrouve dans l’économie. Des impôts, taxes et autres sont récupérés, ce retour supplémentaire compensera les allègements.

D’autres méthodes, dont je ne parle pas ici pour faire court, peuvent être également instaurées pour diminuer ces impacts sur les TPE.

Le revenu de citoyenneté

Pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, tapez sur Google ou allez voir certains de mes articles.

Oui ce sujet fait peur, bien plus que le salaire minimum. Mais si ce principe se mettait en place de manière « sobre », c’est-à-dire un montant pas trop élevé qui permettrait aux gens à faible revenu de pouvoir vivre décemment ?

Ou encore si c’était une des solutions misent en place de manière concordante avec une hausse du salaire minimum ?

Sans recommencer à parler de tous les avantages et/ou inconvénients du revenu de citoyen, des recherches doivent être faites de manière neutre sans « politicailleries » mais pour le peuple. (Je crois que c’est déjà débuté d’ailleurs 😉 )

L’impôt

Ben oui, pourquoi pas ?

Je ne sais pas si vous avez vu passer ça dans l’actualité quelque part. Quelqu’un proposait de hausse la déduction de base, et très rapidement de grands penseurs sont sortis pour dire, non non, ceci affecterait tout le monde il ne faut pas toucher à ça…

Mais ils ne nous ont pas proposé d’autres possibilités… comme augmenter le crédit aux travailleurs. Ce crédit pourrait être beaucoup plus élevé pour les travailleurs au salaire minimum et donc compenser une partie du manque à gagner pour obtenir un salaire viable.

Attention, ici je ne veux pas que la solution pour sortir ces travailleurs du seuil de la pauvreté se fasse par les gouvernements, absolument pas.

Ce que je dis, c’est que plusieurs solutions peuvent être combinées pour amoindrir l’effet de cette sortie par les PME. Ceci permettrait de hausser le salaire minimum rapidement, mais de pouvoir l’étaler sur quelques années pour que disons d’ici cinq ou six ans le salaire minimum devienne un salaire viable au Québec.

Ces mesures gouvernementales, avantage au TPE, crédit et/ou changement dans les déclarations d’impôts, ou autres, varieront au fur et à mesure de la montée du salaire minimum pour atteindre l’objectif final de revenu viable.

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D’autres solutions sont trop souvent passées sous silence et font perdre beaucoup au gouvernement et donc au peuple.

Les agences de placement

agence2 (1)Par le truchement de ces agences, plusieurs entreprises, souvent les grandes entreprises, contournent le Code du travail. Ils embauchent du personnel d’agence qui, selon les dernières statistiques, sont payés en moyenne 30% de moins que les travailleurs réguliers de l’entreprise.

C’est donc dire que dès qu’une entreprise utilise ce type de travailleur, si celle-ci a des employés payés 21 $ de l’heure, ceux de l’agence seront payés sous les 15 $, donc sous le seuil viable.

Et là je ne parle même pas du fait que même s’ils étaient mieux rémunérés, ce type de travail précaire est rarement à plein temps.

Et détrompez-vous, ceux qui occupent ces agences le font rarement par choix. Plusieurs entreprises refusent de les embaucher directement.

Une partie des solutions pour que tous les travailleurs aient un salaire viable, passe par des règlements, lois, pour encadrer ce type d’agence. Pour obliger les entreprises à traiter ces travailleurs sans aucune disparité, comme leurs propres travailleurs.

Une entreprise n’a pas le droit de moins rémunérer un nouveau travailleur dû à son âge, mais en passant par une agence il peut le payer 30% de moins que le plus bas rémunéré de l’entreprise ???

Moi j’appelle ça jouer à l’autruche !

Ce type d’emploi crée le même vice de pauvreté que nous voulons corriger avec une hausse du salaire minimum adéquate, il faut le corriger rapidement. On ne peut pas corriger quelque chose qu’on juge inacceptable par la droite et le recréer par la gauche…

 

Des comités, commissions sont mises en place à chaque année pour toutes sortes de problèmes plus ou moins intéressants pour nous, il est temps d’en créer un qui travaillera à améliorer le sort des plus démunis et par le fait même, j’en suis convaincu, améliorer le Québec et la situation économique.

Allez, au travail !

 

Mario Jean

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