C’est la valse des coupures. Là, le gouvernement tente de vous expliquer que c’est bien normal de couper dans les services, que rien ne va plus.
Nous pourrions en discuter longtemps, mais en plus quand il se sert de faux arguments pour faire passer une loi telle que le projet de loi 3 sur les régimes de retraite du domaine public. Et qu’ensuite ils disent que ce sera au tour des Universités et du privé, on se demande bien ce qui va arrêter tout ça.
Même une certaine partie de la population y croit !
Comme à chaque fois qu’on augmente le salaire minimum, toutes les entreprises de services crient au scandale, on arrivera plus va falloir faire des mises à pied et j’en passe.
Mais très peu vont vous dire que le salaire moyen pondéré des Canadiens était de 10,13$ de l’heure en 1975, si on le met en dollars d’aujourd’hui.
Et qu’en 2013 ce salaire moyen est à 10,14$ de l’heure. Wouah ! Toute une augmentation, vous vous plaigniez de quoi vous autres ?
Quand le revenu médian est de 27 800.00$ au Canada et que seulement 10% de la population gagne plus de 80 400.00$ annuellement, mais que 1% eux gagnent plus de 191 000.00$, est-ce normal de réduire encore les avantages de ces travailleurs ?
Pensez-vous vraiment que quand le gouvernement aura sabré dans les différents régimes de pension, sans laisser la libre négociation se faire, que tout sera réglé ?
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Si cette gestion et cet engraissement de la faible proportion des biens nantis se poursuivent sur le dos du « pauvre monde », ensuite ils iront chercher leurs argent dans d’autres poches.
Un des billets du blog de Léo-Paul Lauzon est assez informateur sur le sujet, à lire quand vous êtes de bonne humeurs.
Donc laissez la libre discussion se faire et si vraiment il y a une partie lors de ces négociations qui ne fait pas bien son travail, là vous interviendrez pour ramener l’ordre, si vraiment nécessaire.
Si l’on voyait qui sont dans ce 1%, probablement qu’on confirmerait que beaucoup de ceux en accord avec ces mesures en font justement partie.
Comme on dit, on voit facilement la paille dans l’œil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien. (Ou quelque chose comme ça).
Mario Jean
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