D’où venez vous ?

D’où venez vous ?

Dans mon travail, je côtoie beaucoup de monde et il ne montre pas toujours leurs « beaux visages » …

C’est-à-dire que les circonstances de nos rencontres ne sont pas toujours agréables. Je les vois pour régler des problèmes, soit des problèmes qu’ils vivent personnellement ou encore dans leur organisation au travail.

Personnellement, dans mes moments difficiles, je me rappelle d’où je viens !

Je me souviens des moments difficiles que j’ai surmontés, des montagnes que je ne croyais pas possible de franchir et qui m’ont permis d’être qui je suis aujourd’hui et d’être où je suis rendu.

Des gens difficiles

Quand je rencontre des gens très difficiles, avec qui je négocie, avec qui j’essaie de régler divers problèmes patronaux-syndicaux, je tente de rester calme le plus possible… zen… Pas toujours facile, croyez-moi.

Je me retiens pour ne pas m’emporter, même s’ils font tout pour que ce soit le cas. Ce qui m’aide grandement est justement de me dire qu’eux aussi viennent de quelque part.

Eux aussi ont eu des montagnes à franchir, avec plus ou moins de succès.

Avez-vous déjà essayé « d’inverser » la mauvaise journée de quelqu’un ?

Une serveuse qui vous reçoit mal, un collègue ou un patron qui vous répond bêtement… Ils n’ont pas de raison de le faire et ne devrait pas, mais peut-être qu’ils ont eu une mauvaise journée hier, une chicane à la maison, une mauvaise nouvelle coté santé…

Ils n’ont pas raison de vous répondre de la sorte, mais l’humain étant ce qu’il est, ça peut arriver.

Ces exemples sont des cas que je qualifierais de simples, mais ils peuvent vous faire comprendre les cas plus complexes, les cas qui ont « formé » la personne qui est en face de vous, la personne avec qui vous tentez de régler certains problèmes. Ou encore de compléter une négociation difficile.

J’arrive à l’Hospital, pour des prises de sang.

L’infirmière qui me reçoit pour me piquer ne me salut pas, elle me dit d’un ton sec, assoyez-vous ce ne sera pas long, elle me prépare me pique et me met un planteur sans rien dire.

Elle s’attend que je me lève et quitte également sans rien dire.

Mais, j’attends qu’elle se retourne, je la regarde dans les yeux et je lui dis : Merci, vous faite un travail difficile, merci encore et bonne journée.

Ensuite, je me lève et quitte. Je vous garantis que le reste de sa journée n’a pas été pareil.

Autre exemple

Une collègue passe en trompe dans la salle à café :

Je n’ai même pas le temps de me faire un café, j’suis tellement débordé. Elle retourne à son bureau chercher des documents pour repartir.

Je lui fais un café et lui apporte juste à temps avant qu’elle quitte le bureau :

J’espère sincèrement que le reste de ta journée sera meilleure, profite du présent.

Croyez-vous qu’elle y ait réfléchi par la suite ?

Deux cas vécurent, simples, mais ce n’est pas de ce genre de cas que je veux vous parler, mais ça vous montre le principe plus rapidement.

Souvent, on dit, ou des spécialistes disent et nous répétons;

« Il faut s’aimer pour savoir aimer »

Je le crois sincèrement, même si je n’y ai pas toujours cru, aujourd’hui j’en suis convaincu.

C’est la même chose pour tout le reste.

Feriez-vous affaire avec un planificateur financier qui a fait deux faillites ?

Suivriez-vous des cours de communications donnés par une personne qui sacre à chaque phrase ?

Arrêtez-vous!

Regarder où vous en êtes dans votre vie actuellement, qu’est-ce qui vous satisfait ?

Qu’est qui vous dérange ?

Êtes-vous capable de voir tout ce que vous avez accompli à ce jour, toutes les montagnes que vous avez franchies ?

Votre meilleur outil

Pour avoir de bonnes relations avec les autres, pour réussir à accomplir ce que vous faites dans votre vie, votre meilleur outil c’est vous.

Vous devez être bien avec vous-même, pour être bien avec les autres.

Un jeune supérieur sacre et dit des paroles désobligeantes à une travailleuse.

Lors de ma rencontre avec lui et son supérieur, je lui demande directement sans aucune autre parole avant :

Pourquoi sacrez-vous après les travailleurs et n’êtes-vous pas correcte dans vos relations ?

Et j’ajoute avant même qu’il réponde :

Y a-t-il quelque chose dans votre vie que vous transportez au travail ?

Deux réactions possibles (et déjà vécu), soit il capitule immédiatement et ne s’était vraiment pas rendu compte de son comportement.

Soit, il grippe dans les rideaux et me réplique de me mêler de mes affaires que sa vie personnelle ne me regarde pas.

Dans ce dernier cas, je me retourne face à son supérieur pour lui dire; vous avez un problème et je vous demande de le régler immédiatement.

Et je quitte.

Le problème est réglé dans 95% des cas par la suite. Ça ne me servirait à rien de tenter de convaincre la personne qui grippe dans les rideaux. Elle n’est pas rendue là dans sa vie, si elle ne s’aime pas suffisamment pour bien gérer, ce n’est pas moi dans ma position qui pourrait y changer quelque chose.

Il peut arriver que son supérieur ne soit pas mieux que lui sur ce côté, mais habituellement il l’est.

Il faut comprendre qu’une personne, disons évolue sur plusieurs niveaux. Si certains niveaux de base ne sont pas franchis, il ne peut pas réaliser certaines choses.

Lorsque l’on parle de développement personnel, la majorité des gens n’aiment pas et surtout ne vont pas très loin dans le domaine. Ceux qui s’y applique je dirais « évolues » plus rapidement et d’autres, comme moi, le font de façon naturelle, mais sur beaucoup plus longtemps.

Vous avez sûrement des personnes de ce genre autour de vous. Il y a la personne qui se dit toujours débordé ou l’autre qui se vante tout le temps, puis il y a une autre personne qui elle ne fait ni l’un ni l’autre, mais que vous trouvez donc qui fait bien la « job » comme on dit et qui est crédible. C’est cette personne qui est bien avec elle-même…

L’épanouissement personnel peut passer par plusieurs niveaux d’apprentissage théorique ou pratique. Dans la très grande majorité des cas, les personnes passent ces niveaux grâce à leurs vécus. Mais beaucoup reste sur un certain niveau, ils n’ont pas réussi à transverse à 100% un événement, donc ils n’ont pas appris les connaissances qu’il aurait dues avec cette expérience.

Les niveaux

Différents programmes peuvent vous définir ces niveaux de différentes manières (rien pour vous aider vous me direz), en voici quelques exemples;

  • Être serein
  • Être bien avec soi-même
  • Être connecté
  • Se sentir aligné avec ce que vous faites
  • Être en paix avec soi
  • S’aimer
  • Être bien dans sa peau
  • Être libéré de pensées et émotions négatives et compulsives
  • Être libéré de dépendances

Ensuite ces éléments personnels vous permettent d’acquérir plusieurs compétences tels que :

  • Se respecter
  • Avoir confiance en soi
  • Savoir ce que je veux
  • Lâcher prise
  • Vivre le moment présent (on l’entend tellement souvent sans savoir réellement ce que c’est)
  • S’accepter
  • Être positif (pas aveugle, réaliste)
  • Être à l’écoute de ses besoins, de ses émotions
  • Gagner en assurance
  • Avoir de la motivation
  • Faire des choses pour soi
  • Avoir une bonne image de soi

Ces listes pourraient s’allonger. Savoir dire non en fait partie aussi.

Ces choses s’apprennent, il existe des formations pour ça, mais il existe aussi la vie. Elle vous montre ses choses, mais vous devez en être conscient. Quand est-ce la dernière fois où vous avez pris dix minutes pour penser à vous ?

Vous arrêtez, repensez la dernière grande expérience (souvent négative c’est celles-là qui vous apprennent le plus). Un échec amoureux ou une fin d’emploi. Que pourriez-vous en tirer de positif pour vous-même ?

J’ai débuté cet article il y a quelques semaines, puis je l’ai mis de côté. En cette période de confinement, je trouvais à propos de le compléter et de vous le publier.

Quel beau moment pour réfléchir, pour penser et surtout pour penser à vous. Peu importe votre âge, j’ai croisé des gens de moins de 30 ans qui étaient rendus à un niveau que des personnes de 50 ans et plus n’ont pas encore atteint. Certaines personnes restent à des niveaux très « basique » jusqu’à la fin.

J’ai vu cette image sur les réseaux sociaux qui reflète de façon simple ce que vous devez accomplir pour pouvoir être à votre meilleur face aux autres. Il n’y a rien de défini, rien qui vous guide pour savoir quoi faire et comment le faire.

Par exemple lors de problème majeur, de crise telle que la pandémie actuelle, nous voyons le vrai visage des gens.

Quand des entreprises, des municipalités ou autres prennent soin de leurs employés. Les envois chez eux en disant rester disponibles et vous recevrez votre salaire, il était budgété quand même. Vous voyez la grande valeur de ces gens, vous pouvez aisément deviner à quels niveaux ils sont.

À l’inverse quand une entreprise vous met à pied, sans même vous payer vos semaines d’avis et vous dit « d’aller au chômage », ouf là aussi on voit leurs valeurs. Ils en profitent pour équilibrer leurs budgets.

Laquelle de ces personnes croyez-vous qui est bien avec elle-même ?

Quand je discute avec une de ces personnes et que je lui dis, ouf tu ne dois pas être bien avec toi-même, elle se met à rire. Elle s’empresse de me dire inquiète toi pas je suis très bien avec moi-même.

Mais soyez certain qu’une fois seule, cette personne y repense. Très peu de gens n’ont pas ce côté humain, cette petite voix qui lui dit qu’elle a mal agit.

Bon, revenons à nous-mêmes.

Penser à vos échecs…

Car vous ne devez pas en douter, ce sont vos échecs qui vous font évoluer, qui vous permettent d’apprendre et de vous « élever » plus haut encore.

Qu’avez-vous appris de cet échec? Ce que vous avez appris, vous permettrait-il de surmonter cet échec de meilleure façon ou encore plus rapidement ?

Sortir d’un crise

Faites une courbe de Kübler avec chaque échec, juste pour voir.

Si vous voulez comprendre de quoi je parle, allez lire mon article sur « comment sortir d’une situation difficile » :

https://www.ddtconsultant.ca/index.php/comment-sortir-dune-situation-difficile-rapidement/

Cette courbe devrait être de moins en moins creuse et la sortie être de plus en plus rapide, pour quelqu’un qui a appris de ces échecs.

Moi je nomme ça « aller au-delà de ses vertiges ».

Traverser votre zone de peur, apprendre de vos erreurs, de vos échecs vous permettra d’être une meilleure personne. D’être capable d’exécuter votre travail d’une façon exceptionnel, surtout si celui-ci s’effectue avec des contacts humains. DE vivre votre vie en voyage dans la partie « bonheur ».

Regardez autour de vous, il y a sûrement une personne que vous admirez. Une personne qui semble être toujours, ou presque, de bonne humeur. Même un lundi matin à 9h00 elle effectue son travail avec le sourire…

Elle prend les problèmes avec un grain de sel, elle ne dramatise pas plus que nécessaire et est en mode solution. Souvent, ces personnes ont vécu de grandes épreuves dans leur vie. Il y a des exceptions, comme cette personne dont je vous parlais qui à moins de 30 ans, était déjà à un niveau très avancé. C’est rare, mais j’envie beaucoup ceux-ci d’avoir évolué comme ça sans avoir besoin d’épreuves.

Quand vous êtes en pleine « crise », pendant que vous êtes en train de vivre ces épreuves, il est très difficile de penser comme ça. De se dire qu’on sera plus fort après, que ce n’est qu’une étape pour s’améliorer encore.

Vous devez donc y penser avant, et après. Dès que possible, analysez ce que vous venez de traverser. Quand vous en avez vécu une ou deux, préparez-vous, apprenez ce qui vous manque pour passer au travers plus facilement.

Nous vivons quelque chose d’unique présentement (dont on se serait bien passé bien sûr), mais nous n’avons pas le choix. Sortirez-vous grandi ou aigri ? Lequel de ces deux états fera en sorte de mieux vivre « l’après » vous croyez ?

La vie « avance », le temps passe, aussi bien en profiter pour être heureux et avoir le contrôle sur celle-ci.

Profiter de ces moments, je vous souhaite le meilleur !

Pour vous occuper un peu pendant votre “quarantaine” je vous offre mon premier livre en versions pdf gratuitement.

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Mario Jean

D.D.T. consultant

www.ddtconsultant.com

https://www.facebook.com/ddt.consultant/

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