« L’effet papillon »

« L’effet papillon »

Vous connaissez sûrement cette expression ou plutôt théorie !

 

En 1972, le météorologue Edward Lorenz dit : « Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? »

Faisant partie de la théorie du chaos qui affirme qu’une erreur très faible sur un paramètre peut avoir une influence importante sur la situation résultante à une date ultérieure peut s’appliquer dans différents domaines, comme les relations de travail.

Eh oui !

Comme si vous appliquez l’effet papillon sur la liberté pour affirmer qu’elle peut être perdue à cause d’un… clou.

Regardez bien (tiré de Wikipédia) ;

À cause du clou, le fer fut perdu.

            À cause du fer, le cheval fut perdu

            À cause du cheval, le cavalier fut perdu

            À cause du cavalier, le message fut perdu

            À cause du message, la bataille fut perdue

            À cause de la bataille, la guerre fut perdue

            À cause de la guerre, la liberté fut perdue

Tout cela à cause d’un clou.

Revenons aux relations de travail

Souvent, j’entends dire, et je ne dois pas être le seul, « ça ne donne rien » — « ils ont déjà accepté ça ailleurs » — « c’est perdu d’avance » — et bien d’autres.

 

Par exemple, une entreprise veut donner certains services en sous-traitance, même si certains syndicats essaient de s’y opposer, les membres, au moins la majorité, doivent eux aussi le vouloir.

Et c’est là que ce que j’appelle les « gérants d’estrades » arrive. Ah, on n’a pas le choix, ils ont fait ça ailleurs – toutes les entreprises abandonnent les fonds de pension à prestation déterminée – la mode est aux baissent des conditions de travail – essayons de sauver les meubles – et combien d’autres formules toutes faites encore pires.

 

En plus, il y en a toujours un ou quelque uns pour venir dire – Ce n’est pas moi, ou nous qui ferons une différence.

 

Là, commencez-vous à voir « l’effet papillon » arrivé ?

 

Beaucoup de personnes pensent qu’ils ne font aucune différence, même que leur groupe ou syndicat n’a aucun impact…

Pourtant, quand vous regardez certains politiciens qui ont, malheureusement, plus à cœur leurs réélections plutôt que le citoyen, on voit bien qu’un individu ou un groupe d’individus peut avoir un impact.

Souvent, on le remarque plus quand l’impact est négatif, curieux non ?

Prenez ça à votre échelle, dans votre entreprise, votre « shop ». Souvent on voit l’impact de ce qu’on nomme les « leaders négatifs », ceux qui ne sont jamais contents, autant du patron que de son syndicat, qui trouve que tout est de la m…. Mais qui n’apporte jamais de solutions.

Vous voyez son impact ? Ceux qui sont aussi négatifs que lui ou justes un peu embarquent rapidement, vous restez que quelque uns de nature plus positive de votre côté…

Pourquoi êtes-vous en mesure de voir l’impact d’un individu quand cet impact est négatif et que vous croyez ne pas pouvoir avoir de l’impact sur les choses positives ?

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En vérité, tout comme « l’effet papillon » vous avez beaucoup d’impact. Seul pour commencer et de plus en plus grand si d’autres embraquent avec vous.

Dans vos réunions syndicales, au travail ou à toutes les occasions, refusez les reculs. Il n’y a aucune raison de perdre vos avantages qu’ils soient pécunier ou organisationnels, seulement quelques raisons très très rares telles qu’un risque de fermeture d’entreprise ou de faillite pourraient vous obliger à « reculer ».

Rester-deboutDonc quand on vous dit que ce n’est plus viable, que tous les autres ont accepté, refuser de cautionner ces arguments, qui en vérité n’en sont pas.

Voyez « l’effet papillon » à l’œuvre, soyez convaincu que vous faites une différence, autant sur les événements actuels et à venir que sur vos vies et la qualité de celle-ci.

Faites un exercice, passez une semaine ou un week-end à dire oui à toutes les propositions qui vous sont faites. La semaine d’après, dites non.

Analysez les deux semaines, qu’avez-vous aimé et détesté ?

Ces occasions auraient-elles été différentes si vous aviez répondu ce que vous vouliez vraiment répondre ?

Après ça, ne venez pas me dire que ça ne donne rien, que ce n’est pas vous ou seulement votre groupe qui peut faire une différence.

Désolé, mais tout un chacun peuvent faire une très grande différence, soyez-en convaincu et agissez en conséquence !

Mario Jean

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