Ah ! Ces mauvais gestionnaires…
Businessman under control, VECTOR, EPS10

Ah ! Ces mauvais gestionnaires…

Connaissez-vous de bons ou de mauvais patrons ?

Si vous avez tout de suite pensé, « il y a de mauvais employés aussi », vous avez raison… et vous êtes probablement un gestionnaire.

 

Mais, sans vouloir les défendre, la grande majorité d’entre eux ne le font pas exprès. Souvent, c’est la faute à l’entreprise elle-même.

De plus en plus, les entreprises veulent du rendement et de l’efficacité à très court terme. Les résultats au 31 décembre font foi de tout. Mais ces limites sont imposées par eux-mêmes, et les actionnaires.

Il manque de façon urgente de réels leaders. Ceux qui inspirent et qui savent inspirer.

Les entreprises nomment donc des gestionnaires, et après leur avoir appris leurs tâches, ils sont laissés à eux-mêmes.

Pas besoin de vous expliquer la pression qu’ils subissent et qui bien sûr, transmette aux employés sous leur charge. De là arrive l’inévitable, des décisions sans réelle logique, dur à accepter par les employés. Souvent économiquement négatives pour l’entreprise à moyen terme.

Certains gestionnaires disent, je connais très bien le travail des employés que je dirige, je l’ai déjà fait moi aussi. Bien, mais sachez que ceci peut vous nuire plus que vous aidez dans votre qualité de gestionnaire. « Soutirer » le meilleur de votre équipe peut s’apprendre, mais comme n’importe lequel métier certain y sont disposé plus que d’autres.

L’entreprise doit entrainer et former leurs gestionnaires pour qu’ils développent ces habiletés.

Cinq minutes suffisent, pour voir le niveau d’un gestionnaire quand il travaille avec son équipe. La très grande majorité du temps il sera directif ou fera « semblant » de comprendre les travailleurs, il obtient ce qu’il veut des employés et les résultats sont au mieux satisfaisants. Mais jamais il ne réussira à obtenir et faire progresser la performance de l’entreprise.

Une partie lui est imputable, une grande partie est imputable à l’entreprise et une autre imputable aux objectifs eux-mêmes, données par l’entreprise, les actionnaires ou autre.

Si le 31 décembre est la seule chose qui compte, votre entreprise peut continuer comme ça, tout ira de 31 décembre en 31 décembre.

Mais si vous désirez avoir une entreprise qui croît à moyen et long terme. Une entreprise qui se développe et surpasse ses concurrents, vous devez compter avec vos employés.

Que ceux-ci soient syndiqués ou non n’a aucune importance, l’entreprise ne peut pas faire des projections en excluant dans leurs prévisions leurs employés. Quand je dis « employés » j’inclus aussi les cadres, au moins ceux du premier et deuxième niveau. Ceux qui reçoivent aussi des « ordres » ou « consignes », qui ne participent pas ou influencent très peu les grandes stratégies et objectifs de l’entreprise.

Avant on parlait beaucoup de plaisir au travail, du bonheur des employés. Ces termes sont disparus, certains y ont vu des incohérences et ont pris ces mots au pied de la lettre comme on dit.

Mais, la réalité est qu’il n’est nullement besoin de « fouetter » vos employés pour obtenir ce que vous voulez.

La très grande majorité de ceux-ci veulent que l’entreprise se porte bien, c’est leur gagne-pain quand même. Eux aussi veulent faire un travail de qualité, ne pas devoir reprendre celui-ci, que l’entreprise progresse et obtienne de bons résultats.

Oui, il y a des employés dont vous n’êtes pas certains… il y en a partout et dans les gestionnaires aussi, mais c’est l’exception.

coach-407290_1280À partir de ces constats (si vous n’êtes pas d’accord, arrêtez votre lecture ici), vous devez faire en sorte que tous vos employés, gestionnaires et autres travaillent dans ce sens.

Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas parce qu’un de ceux-ci ne le veut pas, c’est seulement qu’il s’y prend mal. Les gestionnaires ont-ils le style directif, de leader ou un peu plus de coach ?

Vous avez surement déjà remarqué dans le sport des différences lors de changement d’un coach ?

Juste dans le hockey par exemple. L’équipe ne fonctionne pas beaucoup, l’entraineur est changé et wow, l’équipe se met à gagner.

Pourtant tous les joueurs sont les mêmes ??? Que s’est-il passé ?

Le style du « coach » a changé, peut-être que les joueurs se reconnaissent mieux dans ce style.

Croyez-vous que les joueurs voulaient perdent avant, et que là ils ont décidé de gagner… ça me surprendrais beaucoup.

C’est la même chose pour votre entreprise. Dans les très grandes entreprises, multinationales et autres, le style de gestion est aussi important, mais dans une entreprise plus petite, il est primordial. C’est une question de survie.

La multinationale s’en rendra compte un jour, mais ça, sera long et il y aura des conséquences. Dû à sa grosseur, probablement qu’elle survivra. C’est la même chose pour les entreprises publiques, à moins qu’ici certaines personnes mal intentionnées le fassent exprès pour se diriger vers une privatisation, mais ça c’est une autre histoire.

Pour la PME, elle, la survie est incertaine. La tête dirigeante, les gestionnaires et les employés de productions doivent pagayer le plus possible dans la même direction.

Le seul moyen garanti pour y arriver est d’avoir des gestionnaires qui réussissent à gérer comme un coach. Certaines personnes le font de manière naturelle, d’autres doivent y penser avant d’agir. Et certains n’y arriveront jamais, ce n’est pas naturel pour tout le monde, même si ça s’apprend.

Je vous entends penser, ils n’ont qu’à faire ce que je leur demande et tout ira bien… Mais on ne peut pas imposer une pensée à un être humain. Même si vous appelez ça « ressources humaines », ce n’est pas une ressource matérielle.

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L’attitude gestionnaire

Saviez-vous que le conseil le plus souvent donné par les coaches de tennis est « regarde la balle ».

 

Et certains le cri très fort lors de pratique sur les cours de tennis. Mais est-ce que le joueur regarde la balle plus intensément à cause de ça ?

Le joueur aurait-il tendance à se dire : « ben oui, c’est ça que je fais », ou encore, « arrête de crier tu me distrais ».

Le « véritable » coach lui demande : « vois-tu de quel côté tourne la balle ? »

Ou encore « à quelle distance commences-tu à la voir tourner ? »

Voyez-vous la différence ?

Pour répondre, le joueur se doit de regarder la balle, non ? Il ne se sent pas imposer de faire quelque chose, mais sait ce qu’il doit faire de lui-même.

Et alors, avec mes travailleurs… on n’a pas de balles nous !

 

Non, mais vous avez beaucoup d’autres choses. Oui il y a la routine, ce que chaque personne sait bien qu’elle doit faire jour après jour. Mais vous voulez aussi améliorer les choses, avoir plus d’efficacité, diminuer vos coûts et j’en passe.

 

Croyez-vous qu’en arrivant un matin et demander à vos employés ; « Aider nous a trouvé des économies dans l’entreprise », vous obtiendrez de bons résultats ?

Le cadre, ou le coach prendront plutôt ses employés par groupes naturels et leur demanderont ce qu’il pourrait faire pour faciliter ou améliorer leur travail .

Il écoutera les difficultés ou problèmes énoncés par ceux-ci et les questionnera sur les meilleures solutions selon eux.

Et ça, s’est directement votre « business ». À tous les coups, poser une question fermée pour obtenir quelque chose ne vous mènera pas bien loin. Au contraire, poser une question ouverte, réussir à faire réfléchir les personnes à qui vous vous adressez, vous permettra d’obtenir bien plus que ce que vous aviez espéré.

Si en plus vous donnez un peu plus de latitude à chaque niveau, vous verrez rapidement ceux qui peuvent devenir de très bons gestionnaires, oups ! de bon coach.

Mais attention, il y a des effets secondaires, je dois vous le mentionner.

Il est très possible que vos employés, cadres et autres soient plus heureux. Quelqu’un de l’extérieur ou qui ne sait pas les buts que vous recherchez, pourra penser que vous êtes un mauvais gestionnaire. Il aura immédiatement tendance à dire que vous êtes trop « mou », on a qu’à regarder les employés. Si vous faisiez votre travail, ceux-ci n’auraient pas le sourire…

Mais, si vous avez pris soin d’analyser les résultats de l’entreprise avant, vous verrez des améliorations un peu partout. Lentement mais sûrement, l’entreprise évoluera de façon positive et sera bien plus solide que toutes celles qui ne fonctionnent qu’avec un « bâton ».

Ces améliorations viendront de plusieurs secteurs, production, qualité, absentéisme, maladie et d’autres secteurs qui peuvent générer des pertes ou des coûts dans votre entreprise.

Les employés, étant des êtres intelligents, ne doivent pas être dirigés. Ils doivent avoir un leader, un cadre, un coach qui les guidera plutôt que de leur imposer une vision, qui de toute manière ils ne suivraient que partiellement.

 

Allez, au travail !

 

Mario Jean

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