Comment gérer votre stress ou votre anxiété au travail

Ce stress qui vous empêche d’atteindre vos rêves

Nous avons tous des rêves dans la vie, mais saviez-vous que la personne qui vous impose le plus des limites, c’est vous-même ?

• Vous voudriez être capable de parler en public comme cette personne que vous voyez régulièrement, mais non beaucoup trop stressant pour vous;
• Vous voulez une augmentation de salaire, mais ouf, le cœur veut vous arracher à chaque fois que vous croisez votre patron et voulez lui demander;
• Vous voudriez être meilleur vendeur, comme la « coqueluche » de l’entreprise mais non vos résultats est moins bon. Vous avez crainte de changer votre approche;
• Un nouveau poste vous plairait, mais encore non, ce sera trop dur pour moi, je stresse juste à penser à l’entrevue.

Vous reconnaissez-vous ?

J’aurais pu agrandir cette liste sur des centaines de pages, remplacer le verbe par ce que vous avez crainte de faire, dû au stresse que ça vous occasionne ou encore au fait que vous ne vous en croyez pas capable.

J’ai croisé beaucoup de gens dans ma vie avec énormément de potentiel dans ce qu’il désirait faire, mais ils n’ont pas progressé, par peur, par crainte. Ils n’ont pas réussi à surmonter ce stress…

Leurs rêves sont restés des rêves!

Et si c’était possible ?

Et si vous aussi vous pouviez… Et ça de façon très simple.

Mais va falloir travailler un peu, faudra pratiquer.

Mais la bonne nouvelle, c’est que vous pourrez pratiquer n’importe où, n’importe quand et le temps que vous voudrez. Que ce soit 5 minutes ou plus et même s’il y a plein de monde autour de vous.

Le stress au travail

Le stress peut vous empêcher de faire plusieurs choses dans votre vie, mais ici je m’attarderai sur le stress dans diverses situations reliées au travail.

Mais bien entendu, tout ça s’applique dans toutes les situations de votre vie.

Et là, je ne parle pas du stress relié à différentes situations, mais bien au stress qui vous empêche d’avancer, de vous réaliser, d’obtenir le plus que vous recherchiez.

Stress et anxiété symtômes

Le stress et l’anxiété sont deux choses différentes.

Il y a le bon stress, qui vous permet de performer et de vous dépasser. Mais lorsque ce stress s’amplifie, il devient une limite et va jusqu’à vous empêcher de faire quelque chose que vous désirez pourtant réaliser au plus profond de vous.

Il peut même en venir à générer de l’anxiété si vous persévérez à poursuivre dans cette réalisation, sans savoir comment surmonter ce stress au préalable.

Il peut être intéressant pour vous d’en connaitre plus sur le stress lui-même, je vous mets donc deux liens ici, car je n’irai pas plus loin sur ces points, car moi ce qui m’intéresse, c’est vous donner Le Truc, pour surmonter tout ça et vous rendre là où vous le désirez.

http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/stress_angoisse/articles/11992-stress-angoisse-anxiete.htm

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stress

Gérer votre stress

Certaines personnes, ou encore sur le web, vous lisez et apprenez comment gérer votre stress.

On vous montre à avoir plus confiance en vous, on vous raconte que cette personne bien connue a été mise dehors de son école quand il était jeune et qu’aujourd’hui il est à la tête de son entreprise qui est parmi les 500 meilleures au monde. Ou encore un autre qui vendait des journaux étant jeunes et était introverti, qui aujourd’hui fait des conférences devant des milliers de personnes.

Mais, même si tout ça est vrai, quand vient le temps pour vous de faire quelque chose qui vous dépasse, vous repensez à tous ces gens, mais pouf, vous restez gelé là quand même. Vous ne réussissez pas à traverser cette montagne, cette limite que votre esprit vous met.

On vous dit aussi que « vous stressez pour rien », que vous êtes capable, que vous exagérez la situation et que ce sera moins pire que vous ne le pensez.

Tout est bien et vrai… Mais si ça ne vous aide pas à surmonter votre stress, votre montagne, lisez la suite.

Le truc pour vous dépasser, pour dépasser vos vertiges

Il faut pratiquer la situation problématique !

Hein ?

Pratiquer, c’est quoi ça, aucun rapport, je ne peux pas pratiquer de parler devant 300 personnes, je ne le fais pas une seule fois, je suis trop stressé…

On relax, on respire.

• C’est un cannibale qui demande à l’autre s’il sait comment on mange un homme gros.
• Non
• Facile, une bouchée à la fois.

(Normalement on dit comment on mange un éléphant, mais moi je la trouve plus drôle avec un cannibale 😉)

Donc vous allez vous pratiquer, lentement, une étape à la fois.

Voici une petite histoire pour vous imager le tout.

Quand j’étais jeune, disons 13 ou 14 ans et que je commençais à sortir dans les discothèques. J’avais beaucoup de difficulté à aborder les filles, comme plusieurs, sauf que les gars avec qui je me tenais eux, réussissaient toujours à avoir des rencontres.

Moi, je stressais, je regardais celles que je désirais aborder, mais je m’imaginais plein de fins catastrophes. Elle me dit non, elle se met à rire, elle raconte ça à ses amis, tout le monde rit de moi, etc etc.

Ouf, donc plusieurs années ont passé, ça m’a semblé une éternité avant que je commence à aborder les filles sans gêne.

Je n’avais pas encore découvert « le truc » que je veux vous expliquer, c’était plus par obligation. Je me trouvais niaiseux de ne pas avoir de copine comme tout le monde j’ai donc réussi, mais pas en surmontant mon stress, loin de là, j’en étais malade à chaque fois que je décidais d’en aborder une et ça me prenais plusieurs tentatives avant d’y aller complètement.

 

Si à cette époque, j’avais su que les gars de ma gang se faisaient revirer de bord par les filles qu’ils abordaient plus souvent que les filles leur disaient oui, ça aurait sûrement changé mes perceptions.

Mais personne ne parlait, aucun ne voulait le dire, donc chacun pensait que l’autre réussissait à chaque coup et que seuls eux se cognaient le nez régulièrement. Donc ceux qui comme moi avaient un stress trop élevé pour procéder, il restait dans l’oubli.

Fin de l’histoire.

 

Et « le truc » ?

Oui, oui j’y viens.

Vous est-il déjà arrivé de vivre une situation, à laquelle vous avis déjà réfléchi, mais qui vous stressait.

Exemple vous auriez aimé rencontrer une personne, mais étiez trop stressé pour l’aborder et plus là hop, comme par magie dû à certaines circonstances, cette personne vous est présentée et vous passez un bon moment à échanger avec elle.

Par la suite vous vous dites, c’était facile, je me demande bien pourquoi j’ai tant hésité ?

 

Et bien, toutes les situations sont pareilles à ça.

Quand vous voulez effectuer une chose qui vous fait peur, qui vous stresse trop pour la faire, c’est principalement dû au fait que vous ne l’avez jamais faite.

Ben oui, pas besoin d’être Einstein pour savoir ça.

Attendez s’il vous plaît.

Votre esprit est face à l’inconnu, il n’a jamais vécu la situation que vous désirez faire. Vous l’avez peut-être déjà vu faire par une autre personne, mais quand c’est vous, votre esprit ne réagit pas de la même manière.

Donc il imagine, il comble les vides.

Allons-y on traite un sujet et on le pratique.

 

Première étape, nommer correctement ce que vous voudriez faire.

Par exemple vous ne vous sentez pas capable de présenter quelque chose en public, de parler devant des centaines de personnes.

Ne dites pas : Parler devant plusieurs personnes me stress.

Non

Soyez positif dans votre demande.

Je veux parler devant des centaines de personnes aisément.

S’il le faut, nommer quelqu’un qui le fait déjà comme vous vous voudriez faire. Pas de gêne, cette formulation restera dans votre tête.

 

Donc dû à votre travail, ou encore le travail ou le poste que vous voulez occuper, il vous faut être aisé de parler en public.

Certains vous diront, commencent petits, parle devant dix ou vingt personnes… Pas vraiment, le stress peut-être très présent même avec peu de public.

D’autres diront, fait le devant des inconnus ou encore devant des gens qui te connaissent bien. Encore là, faux, un ou l’autre n’est pas mieux. Quand vous aurez fait un côté, l’autre causera le stress tant que vous ne l’aurez pas fait.

La démarche pour surpasser vos limites

Donc ; Je veux parler devant des centaines de personnes aisément.

Maintenant je débute ma pratique en imaginant une situation, peut-être déjà vécue ou vue, ou encore imaginaire, ça n’a pas de réelle importance, pourvu que je sois capable de l’imaginer correctement.

Pour commencer mes premières pratiques, j’essaie d’être seul surtout si vous débutez cette technique.

Je commence par m’imaginer la scène au complet, mais sans trop de détails.

Voici ma démarche en vous expliquant un cas vécu dans mes débuts.

Je dois m’adresser à plus de 200 personnes pour expliquer un dossier où il y a de fortes chances que des personnes interviennent pour questionner ou commenter.

Première étape je me dis les points importants qu’il me faudra avoir pour que tout aille comme je le veux ;

• Connaitre mon sujet
• Avoir ma présentation à mon goût
• Savoir les réponses aux questions potentielles

 

Ensuite j’imagine tout d’un trait cette présentation, dans ses étapes générales (je les imagine, mais surtout je les visualise, je me vois en train de les faires);

• J’arrive dans la salle, les gens sont presque tous arrivés, certains sont assis, d’autres encore debout.
• J’installe mon équipement, ordinateur, projecteur, etc. (ah oui j’y pense, ça va me prendre un câble plus long)
• Je teste mon micro et je mets la première page de mon écran

Ensuite les autres étapes ;

• Après qu’on m’est présenté, je salue les gens et je débute
• Je résume ce dont je vais parler
• J’invite les gens à questionner à mesure et à conserver leurs commentaires pour la fin
• Je fais ma présentation et tout se déroule super bien
• Peu de questions et quelques commentaires et je remercie tout le monde

Point

C’est ma première pratique.

Vous vous dites peut-être, y’a rien là, facile, je fais ça de façon automatique à chaque fois. Et à chaque fois quand je viens pour le faire je n’y arrive pas quand même.

Les autres pratiques seront importantes également, car vous ferez ça de plus en plus régulièrement.

Quand je vais effectuer une nouvelle chose qui me stress au plus haut point, vous ne pouvez pas devinez le nombre de pratiques et de préparations que je peux faire. Je suis la personne qui doit se préparer le plus dans certains cas, je vous en parlerai plus loin.

Donc vous reprenez votre pratique.

Ça peut être dans la même période, ou encore plus tard dans la journée, ça n’a pas vraiment d’importance excepté si le moment où vous devrez dépasser votre limite arrive rapidement.

Là vous reprenez les termes de votre pratique, le plus semblablement à votre dernière pratique, mais vous ajouté quelques détails. Ne vous en faites pas si vous en oubliez ou si vous ne les dites pas tous dans le bon sens, au fil du temps tout se mettra en place.

 

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Je passe les étapes d’installations qui seront sensiblement les mêmes et je vais directement aux autres étapes :

• Après qu’on m’est présenté, je salue les gens et je débute.
• J’essaie de faire ça avec un peu d’humour, si possible selon mon sujet. Par exemple je présentais un résultat de négociation pour un Fonds de pension et j’ai dit à mon audience ; « Je vais essayer de faire ça de façon active pour ne pas être plate comme un actuaire » tous savaient que notre actuaire était en avant, car il venait d’être présenté. Et là j’ai dit « Oups » en me retournant vers lui.
• Je résume ce dont je vais parler
• Dans mes pratiques subséquentes, je fais ma présentation dans ma tête en improvisant à l’occasion et imaginant certaines questions. (Je ne le ferai pas ici, sinon ce n’est pas un article que je ferai, mais un livre)
• J’invite les gens à questionner à mesure et à conserver leurs commentaires pour la fin.
• À plusieurs endroits, au bon moment, dans ma présentation, je demande si les gens ont des questions. De temps à autre j’ajoute un brin d’humour tel que ; « Soit je présente super bien, soit vous pensez déjà à la bière qui vous attend à la maison ».
• Je fais ma présentation et tout se déroule super bien.
• Tout se déroule toujours bien dans vos pratiques. Vous vous préparez s’il y a des questions ou des commentaires difficiles, mais il faut absolument que vous réussissiez à imaginer une fin heureuse. Sinon recommencer autant de fois que nécessaire.
• Peu de questions et quelques commentaires et je remercie tout le monde.
• Je vais terminer ma présentation en remerciant tout le monde de leurs attentions et de leurs temps. En terminant avec humour, de préférence un retour sur celui du début, tel que ; « Je m’excuse pour ma blague sur les actuaires du début, celui-ci sait bien que je ne le trouve pas plate… Du moins la plupart du temps ».

Je ne ferai pas d’autres exemples de cette pratique, ce serait trop long, mais sachez qu’à chaque fois, je dis vraiment ce que je dirais en présentation. Mon cerveau en vient à imaginer différentes situations, questions ou autres et j’y réponds comme je le ferais en réel.

Plus vous vivrez cette situation, moins vous aurez besoin de vous pratiquer, jusqu’au jour où vous aurez seulement à préparer votre sujet pour effectuer votre présentation devant dix ou mille personnes.

 

Dans ma vie, mon travail, j’ai été parmi ceux qui trouvaient ça difficile d’aller parler devant plusieurs personnes.

Les premières fois devant 100 quelques personnes, j’ai dû me pratiquer à plus de dix reprises, à chaque fois en ajoutant d’autres détails, pour en arriver à faire la présentation au complet dans ma tête, seul en relaxant ou encore en marchant.

Quand j’arrivais devant les gens, tout se faisait de façon presque qu’automatique, les textes, le sujet, l’humour les réponses et la confiance était là et elle se transmettait aux gens. Je n’avais que des remerciements et des compliments, même les sujets les plus plates, les gens s’amusaient et appréciaient.

Tellement que lorsque d’autres venaient faire des présentations, les gens me regardaient en voulant dires, j’ai hâte que ce soit ton tour 😉.

Ensuite, plus j’avais eu des présentations à faire, tantôt devant dix personnes, cent ou même plus de 800, plus j’étais à l’aise. Mes préparations et simulations (mes pratiques), s’effectuaient en quelques minutes seulement et à 2 ou 3 reprises, pas plus. Là, elles servaient surtout à être certains d’être bien préparé.

J’avais, et j’ai encore, un certain stress et c’est très bien. Je crois que le jour où je n’en aurai plus, ce sera dangereux que je me trompe ou que je devienne trop sûr de moi. T’sé quand vous voyez une personne qui semble trop confiante, imbue d’elle-même, ça il faut l’éviter à tout prix.

Pratiquer votre stress

Cette pratique, imaginaire, est suffisante pour que votre esprit se calme, pour que vous puissiez garder le contrôle sur vous et que vous puissiez accomplir ce que vous ne pouviez même pas imaginer avant.

Avoir un stress dans la voix, un petit « shake » dans les mains n’est pas très grave. Vous allez balayer la salle du regard, à l’occasion vous attarder sur les yeux de quelqu’un qui semble très intéressé, puis passer à une autre personne. Vous allez voir votre voix se placer d’elle-même, votre « shake » arrêter complètement.

Donc le secret, le truc, c’est pratiquer, pratiquer et pratiquer.

Vous pouvez appliquer cette technique dans tout.

Je veux demander une hausse de salaire à mon boss :

• Je suis bien préparé, je sais ce que les autres ont et ce que je devrais avoir.
• J’imagine que j’entre dans le bureau de mon boss et lui demande quelques minutes. S’il est du genre toujours occupé, je lui dis ce ne sera pas long, 30 secondes et j’ai terminé.
• Mon « speach » est prêt, du genre : « Je suis payé sous la moyenne de ce que je vaux, je comprends que vous vouliez prendre quelques mois pour voir ce que je valais, maintenant après 9 mois je crois qu’il est temps que mon salaire rattrape la normale. Donc un 5% de hausse en début du mois prochain sera bienvenu, on est d’accord ? ». Mon ton est bon et convivial.
• Tous les scénarios de réponses sont possibles, mais je n’en imagine qu’un seul ; « OUI je comprends, vous avez raison, se sera fait en début du mois. » (À l’occasion je varie du genre, « ouf, j’ai eu peur que vous me demandiez 10%, ce sera fait)
• Et là je me vois quitter le bureau, merci et bonne journée.

Je n’entrerai pas dans la négociation elle-même ici, j’ai d’autres articles qui en parle, tel que :
https://www.ddtconsultant.ca/index.php/japprends-a-negocier-en-5-minutes/

 

C’est certain que vous devez préparer quelques arguments si malgré le fait qu’il est occupé il décide de vous demander de vous assoir et de discuter. Mais dans votre pratique c’est le scénario idéal que vous vous répétez.

Il ne faut pas oublier que cette pratique est là pour « tromper » votre cerveau qui vous envoie une trop forte dose de stress quand le moment est venu d’agir et qui causera des problématiques dans le déroulement des faits.

C’est un peu comme une pièce de théâtre. Vous êtes l’auteur, vous la jouez comme vous voulez, même si la réalité peut-être quelque peu différente.

J’ai appliqué la même méthode quand j’ai décidé que j’allais plaider des dossiers en arbitrage ou au tribunal du travail.

J’ai assisté à plusieurs audiences, j’ai observé énormément, pas seulement fais une présence.

Je me suis imaginé en train de faire ce que l’avocat faisait, j’allais même jusqu’à me pratiquer par la suite en modifiant ce que lui avait fait, en introduisant ce que j’aurais fait de plus ou de différent. C’est pratique m’ont aidé à être plus à l’aise et réussir à surmonter mon stress de la première audience.

Le stress dans des situations semblables peut vous embrouiller l’esprit et faire en sorte que vous ne traiterez pas correctement le dossier en cours. Il est donc très important de le minimiser à certains niveaux pour bien faire son travail.

Et le secret est la pratique, qui fait partie de la préparation bien entendu.

Et vous, quelle situation vous empêche de faire ou d’obtenir ce que vous désirez ?

Qu’est-ce qui ferait en sorte qu’une fois réalisé, vous pourriez progresser vers votre rêve ?

Si vous voulez aller plus loin, voici une suggestion de livre :

 

 

Mario Jean

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418.720.0513
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