Salaire, rémunération, mais surtout faire honneur à la race humaine.

Salaire, rémunération, mais surtout faire honneur à la race humaine.

On parle beaucoup du salaire minimum à 15 $ ces temps-ci, tant mieux.

 

Beaucoup ont parlé, et moi aussi, du revenu minimum garanti. Une autre manière de compenser pour s’assurer que chaque individu ait le minimum pour vivre décemment peu importe ce que la vie lui réserve.

Augmenter le salaire minimum, oui, mais ça règle une petite partie du problème seulement.

travail atypiqueLes statistiques de mars de statistique Québec nous apprennent que le travail atypique est à un sommet, 4 travailleuses sur 10 pour 2015, plus élevé que chez les travailleurs. Imaginez 740 000 travailleurs et 790 000 travailleuses, c’est énorme (sur environ 4 M de travailleurs).

La syndicalisation est de 39%, pour 700 000 hommes et 680 000 femmes.

Nous pourrions faire un éternel débat à savoir quel est la meilleure solution pour enrayer la pauvreté ainsi que donner un revenu décent.

Dans le doute, plutôt que de faire de la théorie pourquoi ne pas commencer.

Il y a des faits indiscutables, du moins presque indiscutable, ainsi que des solutions.

  • Augmenter le salaire minimum proche de l’inflation n’a aucun sens.
    • Vu qu’il ne permet pas d’avoir un revenu décent pour vivre, il faut qu’il augmente beaucoup plus vite pour créer un enrichissement.
  • Le travail atypique est une plaie.
    • Faire moins de 30 ou 40 semaines, avoir des horaires variables imprévus, faire de l’assurance emploi régulièrement n’a rien pour aider à obtenir un revenu décent. En plus ceci ne sert qu’à contourner le Code du travail. Il y a des solutions à ça qu’il faut mettent en place également. Tel qu’encadrer les agences de main d’oeuvre ou encore obliger les employeurs à appliquer les mêmes conditions de travailles à ce type d’employé.
  • Les « événements » de vie ne sont pas bien protégés.
    • Accident de travail, perte d’emploi, et bien d’autres font repartir à zéro bien des travailleurs.
  • Nos entreprises, ont besoin d’un environnement d’affaire mieux adapté.
    • Leurs coûts de gestion face aux gouvernements peuvent être améliorés grandement. Ce qu’elles rapportent dans « les coffres » du gouvernement doit être calculé globalement. À partir de leurs impôts, leurs taxes, leurs dépenses et aussi leurs masses salariales. Comme ça nous éviterons de subventionner des entreprises qui ne font qu’exporter nos ressources sans vraiment créer de la valeur pour le Québec et son peuple. Nous encouragerons également celles-ci à être responsable. Tu ne crées pas d’emplois de qualités, plus d’impôt ou de taxes, à l’inverse tu économise.

 

Ici je ne fais pas le tour complet, d’autres sont beaucoup mieux placés que moi pour le faire.

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Mais juste pour tenter de faire comprendre que nous pouvons, et devons, travailler sur plusieurs fronts pour améliorer notre sort. L’objectif n’est pas seulement d’avoir un plus gros morceau de tarte, mais aussi de grossir cette tarte.

Le Québec a les ressources pour montrer l’exemple. En 2016 ne serait-il pas temps d’avoir un beau projet de société, pas matériel, mais social avec des objectifs, des éléments pour mesurés et des décisions tangibles pour qu’il ne reste aucun Québécois sans revenu décent pour vivre.

Ouf, il est tôt, je dois rêver encore…

Allez les acteurs sociaux, syndicats, groupes communautaires, partis gouvernementaux qui se ventent d’être à gauche, et autres au travail.

Ce projet de société doit naître au plus vite, le contexte économique actuel est idéal !

Mario Jean

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