Arrête de te faire des idées !

Arrête de te faire des idées !

Saviez-vous que l’être humain est très bon pour combler les vides… dans la vie et en relation de travail également.

Idées fausses, illusions et autres

Par exemple lors d’un interrogatoire ou encore pendant une audience, si après avoir répondu à une question de l’avocat il y a un silence, le témoin en rajoutera dans plus de 90% des cas.

Dans votre vie personnelle, vous discuté avec quelqu’un qui vous explique quelque chose, juste le fait de dire « hum hum » et la voilà repartie dans une justification de ce qu’elle vous expliquait.

La notion de « se faire des idées » ou « se faire des histoires » c’est pareil.

Vous savez ou doutez fortement, de certaine partie « d’histoire » et vous combler les vides.

Je m’explique.

Vous croisez une amie à l’épicerie et après avoir fait une petite jase, vous trouvez qu’elle était « sec » et pas très heureuse de vous voir. Vous trouvez immédiatement pourquoi. Ah ! Elle n’est pas contente parce que la dernière fois que je l’ai vu je lui ai dit que…

Ou encore, l’autre fois j’ai refusé son invitation, elle est restée fâchée.

 

Comme en relation de travail, le syndicat dit qu’il faudrait effectuer ce travail à l’interne et aller chercher des travailleurs temporaires si besoin. L’employeur pense immédiatement, ah ! Ils veulent des cotisations supplémentaires.

Ou encore, ils veulent gérer à notre place !

Imaginez lors de diverses discussions patronales-syndicales ou encore patron employé.

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Même en négociation 

L’employeur vous fait une demande, et sans même demander ou creuser les raisons de celle-ci, vous « spéculez » sur le pourquoi de cette demande.

C’est un peu comme un ou une ami qui ne vous a pas contacté depuis longtemps. Vous vous tournez plein d’histoire dans votre tête. Pourtant un simple appel, et un « ça fait trop longtemps, que se passe-t-il ? » réglerait le tout.

Dans la négociation de tout à l’heure, ou un échange quelconque, pourquoi ne pas tout simplement demander « quel est le problème ? ».

 

Si l’employeur, ou vous-même avez une demande, c’est pour régler un problème ou améliorer une situation non ?

Si vous n’éclaircissez pas tout ce qui entoure cette demande, il y a beaucoup de chance que la réponse ne soit pas adaptée à ce que l’autre veut régler. Encore pire peut-être que malgré la « première impression » que cette demande vous laisse, il y aurait quelque chose de bon pour vous.

Si par contre cette demande vous « lève le cœur », le fait de connaitre les raisons vous aideront à régler cette demande pour ne pas qu’elle revienne sous une autre forme tout aussi négative pour vous.

C’est toujours psychologique

Donc à chaque fois que vous ou le groupe dans lequel vous faite parti, semblez « errer » ou se « raconter des histoires » autour d’une situation, la principale chose à faire est d’aller à la source pour connaitre la vraie histoire.

Bien entendu, cette « vraie histoire » n’est pas toujours totalement vraie quand on parle de relation de travail. Eh oui, même aujourd’hui il y a des patrons, ou peut-être du côté des employés, qui croit que faire des relations de travail c’est de mentir, se cacher et « gagner » en tout temps.

Ils ont oublié le mot Relation dans l’expression « relation de travail ».

 

Si vous vous dites, « je ne suis pas comme ça » ; désolé, mais oui !

N’oubliez pas que nous avons trois cerveaux 

 

  • Le néocortex, c’est celui qui nous rend intelligents
  • Le limbique, qui est le siège de nos émotions
  • Le reptilien, qui est la partie animale orientée vers la défense, l’attaque ou la fuite

Les études démontrent que les cerveaux limbique et reptilien contrôlent 95% de notre comportement

Il faut donc faire un effort pour ne pas réagir avec nos premières pensées, surtout quand nous travaillons pour plusieurs personnes ou encore dans l’objectif de faire croitre une entreprise.

En passant ces deux cerveaux sont responsables de ce qu’on nomme « la première impression » … pensez-y quand vous en avez une !

Quand on travaille à solutionner un problème, de relation de travail ou autre, il faut « oublier », comprendre ce qui se passe et trouver ce qui a le plus de chance de bien fonctionner pour nous et ensuite pour le demandeur. Éviter aux cerveaux limbique et reptilien de travailler seuls.

Et ne pas trop « se faire d’histoire » !

Mario Jean

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