Moins de conflits …

Moins de conflits …

Selon les statistiques du ministère du Travail, le nombre de conflits de travail est passé de 350 par année à 69 de 1981 à 2010.

Dans les années 1980, les grèves et lock-out touchaient 136 000 travailleurs annuellement et maintenant se serait autour de 31 000.

Par contre quand il y a des conflits, ils sont plus durs. La moyenne de jours par personne perdus est passée de 4.6% à 9.2%, ce qui est une énorme augmentation.

Mais pourquoi ?

Très peu de conflits sont dus à des demandes reliées aux salaires ou aux avantages sociaux…

Ce qui a le plus causé de conflits est lié aux demandes de sous-traitance.

Eh oui, remplacer les employés actuels par des employés externes souvent reliés à l’augmentation de création d’emplois précaires. (Ne pas confondre travaux donnés en sous-traitance due à un manque de personnel ou d’expertise, et remplacement des employés interne par du personnel « loué »).

Le nombre de conflits diminue, par contre ces conflits durent plus longtemps, et statistique Québec nous dit qu’en 2014 il y a eu croissance de l’emploi non syndiqué pour +4800 et diminution des emplois syndiqués de – 13 100, on commence à faire des liens, non ?

La plupart des études qui suivent le marché du travail tendent toutes dans la même direction.

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Il s’effectue une transformation du marché du travail qui envoie de plus en plus de travailleurs dans les marchés périphériques du travail. Les conditions de travail se durcissent de tous les côtés et les gains moyens des travailleurs ne cessent de diminuer.

Recul de l’emploi à plein temps et croissance de l’emploi précaire ou atypique, sans parler de ce qu’on pourrait appeler des « conditions de travail à rabais », tel que les régimes de pension à deux vitesses ou encore des baisses d’avantages pour les nouveaux embauchés.

Autrement dit, les employeurs cherchent tous les moyens pour renier ce qui a été négocié par le passé de bonne foi entre les parties. Les entreprises cherchent à faire plus de profit, non pas en s’améliorant, mais en coupant sur le dos de leurs travailleurs et des populations où elles se trouvent.

solidaritePlusieurs acteurs peuvent arrêter cette transformation, qu’ils soient politiques ou sociaux. Mais avant de dire aux autres ce qu’ils devraient faire, regardons ce que nous, nous pouvons.

Chaque travailleur et chaque syndicat ou organisation de travailleur peuvent faire une différence. Oui j’en suis certain, n’est-ce pas ce qui s’est déjà passé dans les années 70 et suivantes ?

Peut être que nous ne somme pas obligé de reprendre les moyens qui étaient utilisés dans cette époque-là, mais force est de constater que les moyens utilisés présentement ne fonctionnent pas tous.

À nous d’innover et de refuser cette précarité, autant pour nous que nos enfants qui suivront.

Se tenir debout, comme on dit !

Solidairement

Mario Jean

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